Quelques heures encore avant de passer à 2024. Un jour de l'an qui pourrait être synonyme de fête mais comme d'habitude, ce seront les voeux pieux (attention à la confusion avec l'expession du désir de se retrouver au lit ou de l'envie de s'empaler ....), genre discours lénifiant des miss France avec le souhait de la paix dans le monde, que la maladie soit vaincue et que "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil". En fait, un simple repoudrage gentillet et puéril destiné à masquer les nombreuses fractures du vernis social enregistrées en 2023 et accumulées depuis des décennies, pour ne pas dire, des siècles. Permettant de faire oublier durant quelques heures (avec un verre dans le nez (oui mais avec modération bien sûr)) la véritable nature des êtres humains dans ce qu'elle a de plus pervers, de plus angoissant.